De Jean-Jacques Vanier.
Ma mère ne venait pas m’embrasser dans mon lit quand j’étais petit. Ma mère ne venait pas… etc., etc. 7 tomes, 4 mille pages, 143 mille lignes de : « Ma mère ne venait pas m’embrasser dans mon lit quand j’étais petit. » Voilà, selon mes sources, ce qu’aurait été le projet initial de : À la recherche du temps perdu.
Ceux qui ont eu des 100 lignes à copier savent que 143 000, ça fait beaucoup de lignes. Quand j’étais petit, avec mon copain, on avaient eu à copier mille fois : « Je ne dois pas soulever les jupes des filles dans la cour de récréation. » Que le Grand Proust me croque, ça aussi c’est beaucoup de lignes et de temps perdu.
À la Recherche de la Recherche : un « hommage » aux amoureux comme aux victimes de Proust. Un « hommage » drolatique à ce courageux lecteur qui a dû abandonner page 12, victime d’asphyxie, de gel ou de crevaison. C’est un hommage encore, qui tournera en règlement de compte, aux mamans de Proust et de Gallimard. Et, surtout, c’est une porte ouverte sur « L’Édifice immense du souvenir ».
Cette lecture-spectacle de Jean-Jacques Vanier ouvrira la 14e édition de Francofiesta et mettra à l’honneur en 1re partie, son ami et artiste du territoire Jean-Marc Chailloleau qui nous racontera quelques histoires de son répertoire local.
A partir de 12 ans – Durée: 1h45
Localisation :
L'Estran, Place Carnot, Marennes-Hiers-Brouage, France