Notre patrimoine

La glacière à Brouage

La commune regorge de richesses patrimoniales remarquables. De nombreux points d’intérêts et monuments historiques sont à découvrir sur le territoire de la commune, témoins privilégiés de son l’histoire.

Le château de la Gataudière est une vaste demeure mêlant les styles Louis XIV, Régence et Louis XV. Il se situe au cœur d’un parc de 20 hectares, à la lisière d’anciens marais. Il est formé d’un logis unique avec en son centre une façade en légère saillie couronnée d’un fronton aveugle.

Lors de sa construction, le château est propriété de François Fresneau de La Ruchauderie (conseiller du roi Louis XIV) puis de François de Chasseloup-Laubat (1754-1833), futur commandant et général en chef de l’armée d’Italie. Sa descendante épouse en 1923 l’arrière-petit-fils de Joachim Murat (1767-1815), roi de Naples et des Deux-Siciles. Le château appartient toujours à la famille Murat de Chasseloup-Laubat.

La Place Chasseloup-Laubat est située à proximité de l’église St-Pierre. Elle est ornée d’une statue du marquis Samuel-Prosper de Chasseloup-Laubat. Homme politique, fils du général-marquis François de Chasseloup-Laubat ayant servi lors des campagnes impériales, il fut président du conseil général de Charente-Inférieure pendant presque 13 ans. Il fut aussi Ministre des Colonies et Ministre de la Marine. Il est à l’origine de l’annexion des territoires de Cochinchine (Indochine) en 1859. Sa statue est érigée en 1874 puis déboulonnée par les Allemands en 1942. Une copie en fut exécutée en 1948. La place est bordée de nombreux hôtels particuliers, des commerces et l’ancienne sous-préfecture.

Marennes est chef-lieu d’arrondissement de 1800 à 1926. L’édifice abritant les bureaux de la sous-préfecture est un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle. D’importants travaux de modernisation furent effectués en 1900 (adjonction d’un portail surmonté de l’inscription « sous-préfecture » et d’un blason). La façade arrière fut également modifiée et refaite dans un style monumental.

La Maison de Richelieu, classée monument historique en 1981, est une des plus anciennes demeures de la ville. Elle se dresse sur la rue Le Terme à proximité des Halles. Edifiée vers 1650, elle fut autrefois la propriété d’un intendant du Maréchal de Richelieu, comte de Marennes, gouverneur de Gascogne et de Guyenne.

Durant la Révolution, elle fut pillée et incendiée, entraînant la destruction d’une partie du décor intérieur. Elle devint par la suite une quincaillerie puis une maison d’habitation. Elle conserve une façade de style Renaissance étagée sur quatre niveaux. Aux deux extrémités de la façade se dressent deux gargouilles représentant des lions.

Ancien hôtel particulier du XVIe siècle, il doit son nom au fait qu’il était le siège du bureau des Fermes (impôts) sous l’Ancien Régime. Son décor en fait un exemple typique du style Renaissance. Ce bâtiment a longtemps accueilli le siège de la Chambre des notaires. Il se caractérise par un logis simple comportant en façade une tour formée de trois étages. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1927.

Elle est établie à Marennes depuis au moins 1777 sous le nom de « La Concorde » puis de « l’Union Rétablie ». Le bâtiment actuel date de 1910 et se compose d’un logis d’inspiration néo-classique. Au XIXe siècle, les travaux de la loge portent sur la lutte contre la pauvreté, l’instruction publique gratuite et la fondation de bibliothèques publiques.

La vaste caserne est construite en 1907. Elle logea jusqu’à la Première Guerre mondiale le 3e régiment d’infanterie coloniale puis une compagnie de CRS. Longtemps laissée à l’abandon et très endommagée pendant la tempête de 1999, elle est désormais réhabilitée en logements d’habitation.

Ce bâtiment a été édifié en 1631 en tant qu’en entrepôt pour ravitailler les troupes et les vaisseaux de guerre. Il servit également de dépôt de boissons jusqu’en 1816, année où la halle aux vivres fut transformée en poudrière. Cette nouvelle fonction se maintint tout au long du XIXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment tombe en ruines. Un programme de restauration est lancé en 1989. Le bâtiment accueille un centre documentaire, espaces d’expositions et un service pédagogique.

Le port de la Brèche, dont la construction s’achève en 1631, se présente sous la forme qu’un quai surmonté d’une voute en pierre qui s’inscrit dans le rempart. Le quai comprenait un cheminement pavé et des zones de stockage latérales. On y accédait depuis l’intérieur de la cité par un escalier. Le port était fermé par une porte et protégée par des gardes. Il ferme au XVIIIe siècle.

La poudrière de la Brèche est composée entièrement de pierre avec un toit recouvert de dalles et des murs particulièrement épais. Elle est classée Monument Historique en 1949 avec l’ensemble des casernements. Cette poudrière est édifiée en 1692 sous la direction de Vauban. A cette époque il peut recevoir 40 000 livres de poudre, soit 20 tonnes. Les tonneaux de bois étaient stockés sur des cadres en bois.

La Tonnellerie accueille des expositions temporaires d’artistes contemporains. Amputé des deux-tiers lors de l’élargissement du rempart par Vauban, ce bâtiment aux allures de grange paysanne est la première halle aux vivres de la place forte.

La glacière de Brouage est construite en 1688. Elle permettait de stocker des entremets et des sorbets. Elle est restructurée en 1707 afin d’en augmenter son efficacité. En 2000, la ville fortifiée de Brouage retrouve sa glacière reconstruite à l’identique. En avril 2001, elle est remise en service. Rares sont les constructions de ce type qui ont été préservées dans le temps.

L’église Saint-Pierre de Sales, imposant sanctuaire dont les origines remontent au début du XIe siècle, est classée monument historique en 1840. Durant les Guerres de Religion, l’église sert de citadelle aux catholiques assiégés par des troupes protestantes. Totalement ruiné, l’édifice est entièrement reconstruit. Seul le clocher haut de 85 mètres, visible des kilomètres à la ronde, témoigne de la richesse de l’ancienne église. Les vestiges sont démolis en 1600, les travaux de reconstruction débutent deux ans plus tard et dureront jusqu’en 1776. Les fresques endommagées, datent de cette période. A l’intérieur, un orgue de chœur datant du XVIIIe siècle, est toujours en état de marche. Cet instrument est classé aux monuments historiques en 1986. L’église fut siège d’archiprêtré.

La construction de l’église de Brouage s’est terminée en 1608. Elle est classé monument historique en 1931. Dans l’église, huit vitraux illustrent l’histoire civile et religieuse de la Nouvelle-France. Devant l’église se trouve le monument dédié à Samuel de Champlain, originaire de la cité.

Fondée au XIIee siècle, l’église Saint-Hilaire est construite sur l’ancienne île de Hiers. Le sanctuaire roman est presque entièrement reconstruit au XVe siècle. Très éprouvée par les déprédations consécutives aux Guerres de Religion, elle est partiellement reconstruite au XVIIe siècle.

Un premier temple est construit en 1558. En 1600, la rédaction de l’Edit de permet une tolérance des droits de culte. Face à l’augmentation des nouveaux convertis, la communauté protestante de Marennes fait construire un autre temple, plus grand, au centre de la ville. Il est démoli au XVIIe siècle, à la révocation de l’Edit de Nantes. Certains protestants de Marennes quittent alors la ville vers l’Angleterre, les Pays Bas et les Etats-Unis.

Un nouveau temple sera construit en 1810 dans l’ancienne chapelle du couvent des jésuites. Il est remanié en 1836 et, en 1861, l’entrée principale est transformée. On y ajoute une belle façade à colonnade surmontée d’un fronton triangulaire de style néo-classique, dans la tradition architecturale du XIXe siècle.

L’ancien couvent des Récollets installé au XVIIe siècle fut saisi par décision des autorités révolutionnaires en 1791. Il abrita le tribunal, la mairie et la prison pendant plus décennies. La mairie est déplacée en 1960 et le couvent entièrement consacré aux affaires juridiques. Le rez-de-chaussée abritait les cachots, le premier étage les bureaux des juges et la chapelle servait aux offices religieux.

L’ancien couvent des Sœurs de la Charité installé au XVIIe conserve une chapelle de plan très simple reconvertie en médiathèque en 2004, réaménagée en 2014. La voûte de celle-ci, entièrement charpentée, évoque la coque d’un navire renversé.

Personnage à facettes multiples, Pierre Loti (1850-1923), de son vrai nom Julien Viaud, a laissé une œuvre littéraire féconde et attachante. Ses voyages, sur les mers du globe, ses mémorables fêtes, lui ont permis d’offrir au public des pages d’écriture qui font toujours rêver. Cependant, sa région natale n’est jamais loin. D’ailleurs, Pierre Loti, qui songe à de vastes horizons lorsqu’il est à terre et qui ne cesse d’évoquer son port d’attache quand il est au loin, n’écrivait-il pas : « Si quelques Parisiens croient que je suis breton, si tous croient que je suis exotique, en réalité je suis un Saintongeais » ?

Une brochure a été éditée qui dévoile les différents pans de la vie de Pierre Loti. Découvrez-les à travers une série de parcours inédits qui vous conduiront notamment à travers les rues de Marennes. Il y venait de temps à autre rendre visite à sa sœur et à sa nièce.

Téléchargez la brochure « Carnet de voyage de Pierre Loti » et découvrez les circuits découverte en cliquant ici. 

L’office de tourisme de Marennes vous propose de découvrir le quartier historique et de faire une escapade au cœur des marais.

Une boucle de 4 ou 10 km.

Téléchargez le plan du circuit et la brochure en cliquant ici.

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