Vivre ensemble

La municipalité met en œuvre une politique axée sur la prévention pour améliorer la sécurité et le vivre-ensemble des habitants de la commune.

Quelques rappels sur la réglementation en vigueur qui permettent un vivre ensemble serein :

Désormais, les chats nés après le 1er janvier 2012 doivent être obligatoirement identifiés par puce électronique.

Une obligation qui peut permettre à son maître de le retrouver en cas de perte. L’identification des chats est obligatoire depuis 2012.

Mais selon les données de 2018 du ministère de l’Agriculture, près de 7 millions de félins, soit un sur deux, n’est pas identifié.

Afin de retrouver son chat perdu, mais aussi de lutter contre les abandons, l’identification est obligatoire.

Si un chat est pucé, il sera possible de retrouver son maître. Une amende de 135 € punit désormais les propriétaires de chats qui ne sont pas identifiés. En ces temps de départ en vacances, un rappel à la réglementation n’est pas superflu.

Alors que les activités en extérieur et plus particulièrement de jardinage reprennent du service, rappelons les interdictions qui s’appliquent aux déchets verts.

Après avoir tondu leur gazon ou taillé leurs haies, nombre de jardiniers du dimanche s’interrogent sur la façon d’éliminer leurs tas d’herbes et de broussailles.

Ceux qui seraient tentés de désintégrer le tout dans un grand feu en plein milieu de leur jardin doivent savoir que le brûlage des déchets verts à l’air libre est interdit.

Si le brûlage de déchets à l’air libre ou en incinérateur individuel est effectivement interdit toute l’année sur l’ensemble du département, c’est pour des raisons de salubrité et de sécurité : lutter contre la pollution de l’air et limiter le risque d’incendie.

Cette interdiction de brûlage s’applique à tous les déchets verts : résidus, de tonte, de taille ou d’élagage, feuilles, aiguilles, épluchures ainsi qu’aux déchets verts agricoles tels que les résidus de culture et végétaux issus de travaux agricoles d’entretien et en‑ n, les déchets verts forestiers.

« Selon l’ADEME, les Français produisent en moyenne 160 kg de déchets verts par personne et par an. Pour s’en débarrasser, 9 % des foyers les brûleraient alors que c’est interdit, ce qui représente près d’un million de tonnes de déchets verts brûlés à l’air libre chaque année en France », explique Philippe Moinet, adjoint à la sécurité. « C’est pourquoi nous sensibilisons particulièrement la population en cette période propice au jardinage. Les déchets verts doivent donc être valorisés, c’est-à-dire compostés, utilisés en paillage ou déposés en déchetterie ».

En cas de non-respect de la réglementation, les contrevenants sont passibles d’une amende forfaitaire de 135 €. Des dérogations sont possibles et autorisées pour des cas particuliers délivrés par le service de la police municipale.

Même devant votre domicile, le stationnement sur un trottoir est interdit. Les propriétaires des véhicules en infraction s’exposent à une amende de 135 €.

La loi sur le stationnement a évolué il y a peu puisque la mesure sur le stationnement très gênant a été mise en vigueur début juillet 2015.

Les conducteurs souvent de bonne foi pensent ne gêner personne et n’entraver en aucune manière la circulation en se garant à cheval sur un trottoir surtout si l’espace piéton est suffisamment large pour laisser le passage aux poussettes ou aux fauteuils roulants.

Dès lors, ils ne pensent pas être verbalisables.

Erreur, car la loi ne fait pas dans le détail : se garer sur un trottoir, même convenablement, est passible d’une amende de 135 €. Qu’importe sa largeur.

À noter : pour les deux-roues, l’amende est fixée à 35 €.

Pensons aux poussettes, aux personnes à mobilité réduite et libérons les trottoirs !

C’est tentant. En l’hiver il fait froid, les pauvres pigeons n’ont rien à manger. Leur venir en aide et les nourrir pourrait être une bonne action. Mais il n’en est rien. Explications.

Le nourrissage des pigeons porte à conséquence et ce n’est rien de le dire.

Sachez que la taille d’une population de pigeons est déterminée par la quantité de nourriture à disposition, sous forme naturelle: graines présentes naturellement dans les espaces verts, de miettes tombées au sol et avant tout de graines déversées volontairement à leur intention.

En hiver, en l’absence de nourrissage, les pigeons utilisent leur énergie pour trouver de la nourriture et non pour se reproduire. Ainsi, leur population décroît naturellement. Cependant, des pigeons nourris par l’homme se reproduiront toute l’année et leur population ne cessera d’augmenter, engendrant divers problèmes, tels que maladies, parasites et mortalité accrue des jeunes pigeons.

De plus, les risques sanitaires sont réels : la propagation d’agents pathogènes va de pair avec la densité de pigeons. La contamination sur l’humain se fait essentiellement par voie respiratoire.

En cas de contact étroit avec les pigeons et leurs fientes, les personnes immunodéprimées sont particulièrement à risque. Vous voulez le bien-être des pigeons ? Ne les nourrissez pas et rendez attentifs ceux qui le font.

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